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Adieu Pétrole Bonjour Hydrogène

6 Février 2010 , Rédigé par Jean-Pierre Nicod Publié dans #La vie sociale

Article en hommage à Fournier  écolo avant l’heure, un vrai lui, disparu trot tôt et qui écrivait déjà cela il y a dans les 30 ans dans son journal  « la Gueule Ouverte ». Pardonne-moi l’ami je ne te plagie pas, je relève modestement  ton drapeau. 
  

Depuis longtemps déjà le monde cherche à remplacer le pétrole comme mode d'énergie principale. Il semble que cette quête n'a pas été menée avec beaucoup d'ardeur car les résultats en sont plutôt maigres. Pourtant l'énergie éternelle et inépuisable est à notre portée. C'est l'hydrogène. Le pétrole c'est de l'hydrogène, sous forme d'hydrocarbures, ni plus ni moins. Et ce n'est pas par l'hydrogène qu'il nous pollue mais par ses composants annexes.   

L'hydrogène pur, carburant pas excellence, produit ,combiné à une moitié d'oxygène, une violente explosion (énergie) et le résultat en est de l'eau (H2O bien connue des chimistes). Ayant libéré son énergie, l'hydrogène se retrouve marié à l'oxygène dans une molécule d'eau et SANS LA MOINDRE PERTE. Il suffit de le séparer de l'oxygène pour recommencer l'opération.   

Plusieurs méthodes existent pour réussir cette séparation. La plus simple est l'électrolyse de l'eau. Si dans un récipient d'eau on place deux électrodes et qu'on y fasse passer un courant électrique, on va voir se former sur l'une des bulles d'oxygène et sur l'autre des bulles d'hydrogène. Les recueillir est un jeu d'enfant.

Et le courant électrique me direz-vous? Qui le fabrique? et avec quoi? Mais avec le soleil parbleu! Eoliennes, panneaux solaires, marées, tout celà est mu peu ou prou par l'énergie solaire, infinie et universelle. Tout cela peut fournir une électricité abondante et gratuite pour électrolyser l'eau de mer là où il y à du vent (mer du nord), là où il y a du soleil (bords de mer tropicaux) et là où il y de grands mouvements marins (rappelez-vous l'usine marée-motrice de la Rance on a pu en rire mais quelle vision de précurseur à laquelle on ferait bien de se référer aujourd'hui!). Toute une industrie nouvelle à penser, à imaginer et à créer.

Il y a un problème. L'hydrogène c'est de l'explosif à l'état pur. Le manipuler est un danger constant. L'utiliser comme carburant demande des précautions infinies, incompatibles pour le moment avec une utilisation de masse. Mais seulement POUR LE MOMENT. Si on se donne la peine, les crédits et si on en a la volonté politique, cette affaire sera réglée en quelques années. Comme la très instable nitroglycérine a été transformée par les Nobel en dynamite, explosif aussi puissant mais stable et manipulable sans luxe excessif de précaution. Notons que la nature, avec son pétrole, y a parfaitement réussi. Sauf pour ce qui concerne la pollution.    

Cet hydrogène, carburant  du futur, à peu près tous les moteurs à explosion non diesel  connus pourraient l'utiliser sans modifications importantes et en devenant parfaitement écologiques. Plus de gaz à effet de serre, plus de CO2. Rien que du bonheur.

Autre point positif: Qui finance le terrorisme international? Réponse: C'est nous! Ce sont nos pétro-dollars  qui arrivent en flot continu dans les caisses d'états peu scrupuleux. Ils sont en grande partie re-dirigés par ces derniers vers toutes les officines se réclamant de ces doctrines barbares qui s'en servent pour venir faire sauter nos trains, nos avions et nos édifices avec, bien sur ceux qui sont dedans.  Cessons de payer pour le pétrole qui nous pollue, nous étrangle et nous assassine et en quelques années le problème sera résolu. Pas d'argent pas de Suisses: c'est vrai depuis le moyen age (je n'ai rien contre les Suisses, je viens de chez eux).

J'aimerai avoir votre avis sur ces quelques réflexions. 

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